Nos luminaires sont faits de folle avoine tressée sur une structure de métal ou d'osier.
La folle avoine est une graminée sauvage mal-aimée des agriculteurs en raison de sa capacité à s'inviter dans les cultures, à y prospérer et à y faire de la résistance.
Elle a une prédilection pour les bordures et les talus, où on la cueille en juin et juillet.
Une fois amassées les brassées de folle avoine sont triées. Chaque tige de paille doit être séparée de ses feuilles et classée selon son calibre, sa longueur et la nature de son plumeau (teinte et forme de la balle). Les bouquets calibrés sont suspendus jusqu'à la perte de leurs graines. En effet ces graines ne manqueraient pas de tomber d'un objet tressé jusqu'au sol de votre salon, contrairement à la balle qui enveloppe cette graine. Celle-ci reste solidement accrochée à la paille par son cuticule, et crée naturellement les jeux de transparence de nos objets.
Les bouquets sont ensuite protégés de la lumière et stockés avec soin.
Tresser des végétaux est peut-être le savoir-faire le plus ancien de l'humanité, et il remonte loin dans l'enfance de Maya Soulas. Le tressage de chaque luminaire fait l'objet du plus grand soin, chaque brin étant à nouveau choisi pour l'harmonie de l'ensemble. L'artisane utilise peu d'outils : un canif, des ciseaux et un passe-jonc. Elle s'inspire de différentes techniques de vannerie apprises au gré de ses rencontres avec des vannières et vanniers, et les réagence et adapte aux propriétés de la paille.